(Territoire des Salish du littoral/Vancouver, C.-B. – 12 mars 2019) Un héritage de traumatisme et de dévastation infligé à la culture et à la langue autochtones continue d’être balayé par le gouvernement canadien dans son refus de traiter les survivants des externats sur un pied d’égalité avec les autres pensionnats indiens. Les survivants de l’école. Les externats ont fréquenté des pensionnats appartenant au gouvernement fédéral et exploités par celui-ci pendant la journée et sont rentrés chez eux le soir, et il est de l’obligation et du devoir du Canada, tel qu’énoncé à l’article 8.2 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, d’accorder réparation pour « toute forme de l’assimilation ou l’intégration forcée » et toute action qui a privé les peuples autochtones de leurs valeurs culturelles ou de leur identité ethnique.
L’Union des chefs indiens de la Colombie-Britannique (UBCIC) exprime son soutien indéfectible aux Day Scholars qui ont signalé que les négociations pour une indemnisation juste et égale sont devenues caduques en raison du refus du Canada de rester responsable de ses actions passées qui ont laissé des blessures psychologiques indélébiles à travers des générations de Canadiens autochtones. Le grand chef Stewart Phillip, président de l’UBCIC, a déclaré : « Les externats ont subi la même perte dévastatrice de culture, de langue et de violence physique, sexuelle, spirituelle et psychologique que les autres survivants des pensionnats. Le Canada est prêt à reproduire la discrimination qui a alimenté ces injustices si elles n’offrent pas la reconnaissance et l’indemnisation garanties à tous les survivants des pensionnats indiens, et cela inclut sans aucun doute et sans équivoque les externats.
Kukpi7 Judy Wilson, secrétaire-trésorière de l’UBCIC, a déclaré : « Les externats ont été exclus de manière discriminatoire de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens de 2006 qui prévoyait une indemnisation pour les Canadiens autochtones qui fréquentaient et dormaient dans les pensionnats indiens. Le recours collectif lancé en 2012 par les bandes indiennes Tk’emlúps te Secwépemc et shíshálh (Sechelt) n’est pas seulement un combat pour une indemnisation, mais un combat pour que le Canada reconnaisse qu’ils sont responsables de leurs actes et qu’ils ont le devoir de soutenir Day Les chercheurs et leurs familles dans leurs processus de guérison.
Les Day Scholars avaient précédemment suspendu leur litige en 2017 et signé un protocole d’entente avec le Canada pour régler leurs réclamations, dans un esprit de réconciliation, à l’amiable dans les meilleurs délais. Cependant, en raison de la conduite déraisonnable et contradictoire du Canada, les Day Scholars n’ont désormais d’autre choix que de porter leur litige devant les tribunaux à grands frais et par le biais de processus rapides. L’UBCIC demande au gouvernement du Canada de prendre la réconciliation au sérieux et de cesser de retarder les efforts des externats pour obtenir réparation pour la politique destructrice des pensionnats indiens.
Le chef Bob Chamberlin, vice-président de l’UBCIC, a conclu : « La réconciliation n’est pas une question d’excuses stagnantes et éculées, mais plutôt d’une action significative et substantielle et de progrès. Les survivants de Day Scholar ont droit à une réparation immédiate du Canada pour les coups portés à leurs cultures, communautés, familles et identités.
Demandes des médias:
Grand chef Stewart Phillip : 250-490-5314
Kukpi7 Judy Wilson : 250-320-7738
Chef Bob Chamberlain : 250-974-8282